Je vais peut-être vous apprendre quelque chose, vous, lecteurs de Bandes Dessinées adultes, pouvez vous considérer comme des sacrés voyeurs. En effet, vous passez vos temps libres à mater des nymphettes vivre des aventures sexuelles toutes plus chaudes les unes que les autres. Vous êtes donc un sacré mateur.
La BD remplit donc le rôle de l’exhibitionniste se dévoilant pour son plaisir (et le vôtre). Ce lien est tout à fait adéquat. De fait, le lecteur place dans l’objet une attente, une tension que la simple lecture libère.
Cette relation est complètement assumée dans les albums de Ardem, qui sont pour la plupart présentés comme des confessions des héroïnes. Notez qu’il est tout de même plus sympathique de créer un lien avec une jeune femme même si celle-ci est couchée sur le papier. Il en est de même pour Parris Quinn (et ses Ombre & Lumière).
Continuons sur l’exemple d’Ardem. Dans la mauvaise Élève, l’héroïne brise le 4e mur en parlant directement au lecteur, se confiant à lui, créant un lien unique entre le personnage et le lecteur. Cela permet de se sentir plus en phase avec le récit.
Et, dans le domaine qui nous intéresse, c’est tout de même à ne pas négliger. Le voyeur sait qu’avec tel titre il verra ce qu’il recherche, c’est-à-dire une stimulation de qualité.
Mais il y a aussi des exhibitions bien plus franches, démonstratives et plus graphiques. Un peu d’action ne nous déplaira pas !
Quels titres vous proposeront des moments d’exhibition ou de voyeurisme parfaitement indécents ?
Petit aparté, avant de commencer, les meilleures exhibitions peuvent se trouver dans des portraits, les Pinups d’Aslan peuvent faire votre bonheur, ainsi que les artbooks.
On doit évidemment citer les Indiscrétions d’Axterdam, où des couples se dévoilent sous son crayon !
Sex In Italy de Luca Tarlazzi commence par une belle exhibition d’une blonde volcanique qui allument 2 mecs sous les phares de leur voiture.
Les voisins pervers de Dorothée s’exhibent devant elle et l’entraînent dans leurs jeux. La jeune femme ne sera plus jamais la même.
L’oncle Zague nous raconte une étrange rencontre dans un hôtel. Il est exhibé à son insu…
Les exemples sont nombreux et et je vous invite fortement à repérer ces scènes au piquant unique !