Il n’y a pas si longtemps, je trouvais après quelques recherches 3 artbooks (malheureusement épuisés) de Paolo Eleuteri Serpieri. Allez, Je suis d’humeur partageuse, donc voilà pour votre curiosité.
Du coup, je me suis replongé dans les aventures de Druuna, la pulpeuse brune au string rouge. 8 tomes tout de même. A la relecture, mon sentiment avec cette série incontournable est assez mitigée.
Tout d’abord, le scénario est élaboré. Dans un vaisseau spatial où tout est gris et terne, le mal inconnu qui bouleverse l’univers de Druuna n’est pas si éloigné du SIDA. Et la belle brune, presque le seul personnage à être colorisé, semble immunisée malgré un comportement plus que léger. Au début, l’histoire ressemble à une quête de Science-Fiction et le dédale des tomes suivants égare totalement le lecteur. On ne sait plus ce qu’on lit, l’histoire d’une jeune femme perdue dans un monde malade sur le déclin ou une quête initiatique. A chaque volume, le mystère semble s’épaissir.
Il est clair qu’avec l’histoire, la sexualité de Druuna est de plus en plus violente. Au commencement, elle donne son corps contre quelques doses d’antidote. Mais tout évolue très vite. Et dès le deuxième tome, les séquences SM ont ce mordant avec les fouets claquant les parties charnues. Et c’est, à mon avis, le plus grand intérêt de cette saga, encore une fois incontournable, le cul de Druuna est le meilleur argument pour continuer à tourner les pages (surtout si vous lisez à une main…).
Finalement, Morbus Gravis qui était le nom de la série à la base a laissé place à Druuna. Le personnage a pris le pas sur le récit. Et c’est bien pour cela que j’ai commencé ce bref article par les artbooks, plutôt que les BDs. Druuna par la force de sa représentation et de la façon dont Serpieri la met en scène s’est imposé comme le personnage de BD Erotique le plus iconique de tous.
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