Alors que la seconde guerre mondiale prend fin, les européens redécouvrent la paix et consacrent leurs efforts à la reconstruction. Mais, pour ce qui est de la production Erotique, la censure guette et se montre intraitable, bridant toute créativité. En 1949, la France fait de la Bande Dessinée un produit uniquement destiné aux enfants. Il faudra 20 ans pour qu’un auteur français ose briser ce carcan, nous le verrons un peu plus tard…
On note néanmoins quelques illustrations un peu osées de romans romantiques, mais vite rabotées par les censeurs.
La création dans la Bande Dessinée Erotique sera dans ces années là dans la lignée de l’avant-guerre avec le développement de pin-ups, mais aussi des magazines masculins américains. C’est des Etats-Unis que nous vient l’Oeuvre immanquable de ces années âpres. C’est par John Willie et son magazine Bizarre que les pulsions les plus refrénées s’expriment . Bondage et sévices corporels sont au cœur de ce magazine clandestin qui marquera les esprits jusque nos jours. Gwendoline est peut-être le personnage me plus mythique du genre !!
La Censure frappera à son tour les USA en 1954, le célèbre Comics Act, essentiellement pour contrer les histoires violentes des productions EC Comics. Contraints à la clandestinité, les créateurs diffusent leur production par correspondance.
De cette époque, nous gardons des icônes marquantes telle que Gwendoline, mais aussi Sheena of the jungle. Celle-ci est une version féminine de Tarzan. Tout comme il faut évoquer Torchy de Bill Ward. Toutes sont vêtues de tenues moulantes et étonnamment suggestives.
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